Le naming startup, c’est un peu comme choisir un prénom pour son enfant… sauf que celui-ci doit séduire des investisseurs, des clients et survivre à des années de croissance et d’évolution. Pas de pression, hein ? Si vous êtes en pleine quête du nom parfait pour votre startup, inutile de plonger dans une liste de générateurs de noms automatiques qui risquent de vous proposer "StartoTronic" ou "BizBuzzify" (oui, ça existe). Au lieu de ça, attaquons ce défi avec une méthode ciblée et efficace, parce qu’un bon nom ne se trouve pas au hasard.
Pourquoi le nom d’une startup est stratégique
Le naming startup n’est pas une simple formalité. Un nom efficace joue sur plusieurs tableaux :
Il doit être mémorable : si votre nom est oublié 10 secondes après l’avoir entendu, il y a un problème.
Il doit être simple à prononcer et à écrire : évitez les noms avec des lettres muettes improbables ou des orthographes trop complexes.
Il doit évoquer votre activité ou vos valeurs : pas besoin d’être ultra descriptif, mais il doit au moins donner une direction.
Il doit être disponible : en nom de domaine (.com ou .fr idéalement) et en dépôt de marque.
Il doit être évolutif : un bon nom accompagne la croissance, sans limiter l’entreprise à un seul marché ou produit.
Bref, c’est un outil de communication puissant et non juste un caprice branding.
La méthode en 5 étapes pour un naming startup efficace
1. Définir les fondations du nom
Avant de vous jeter sur un brainstorming effréné, prenez une grande respiration et répondez à ces questions :
Quelle est la mission de votre startup ?
Quelle émotion voulez-vous transmettre ?
Votre positionnement : high-tech et sérieux ou fun et décalé ?
Avez-vous une ambition internationale ?
Exemple : Une startup SaaS B2B sur l’optimisation des process peut viser un nom sobre et rassurant (FlowDesk, Optimizr). Une application sociale fun ira vers du dynamique et catchy (Happn, Snapp).
2. Jouer avec les bonnes structures de nom
Un naming startup peut prendre plusieurs formes :
Les mots dit "valises" : deux termes qui fusionnent pour un effet distinctif (Netflix = Internet + Flow, Groupon = Groupe + Coupon).
Les néologismes : inventer un mot pour se démarquer (Zynga, Wix, Google).
Les références culturelles ou mythologiques : donne du cachet et un storytelling fort (Nike, Oracle, Tesla).
Les jeux de mots : attention, ça passe ou ça casse ! (Slack, Lush, Monzo).
3. Vérifier la disponibilité et éviter les pièges
Vous avez quelques noms en tête ? C'est top, mais le travail n’est pas fini. Avant de vous emballer, voici 3 vérifications incontournables :
Nom de domaine : allez vite voir si votre nom est dispo en .com (et en .io si vous êtes dans la tech).
Marque déposée : direction l’INPI (France) ou l’EUIPO (Europe) pour éviter les conflits juridiques.
Username réseaux sociaux : Instagram, Twitter, LinkedIn… Vérifiez que personne ne l’a déjà accaparé (sur Brandsnag par exemple).
Et surtout, testez votre nom à l’oral : si vos futurs clients le confondent avec un médicament ou une marque de lessive, il faut revoir la copie.
4. Tester l’impact du nom
Ne tombez pas dans le piège du coup de cœur personnel. Un naming de startup doit parler à votre marché, pas seulement à vous. Quelques techniques pour s’assurer que le nom fonctionne :
Faites un sondage auprès de personnes extérieures (pas juste vos amis).
Simulez un logo et un branding : le nom fonctionne-t-il visuellement ?
Regardez la signification en d’autres langues (histoire d’éviter les mauvaises surprises en expansion internationale).
5. Laissez reposer… puis validez
Un bon nom, ça mûrit. Laissez passer quelques jours avant de prendre une décision finale. L’enthousiasme immédiat peut parfois fausser le jugement. Posez-vous une dernière question : seriez-vous fier de présenter ce nom dans 5 ans, devant des investisseurs ou des clients ? Si la réponse est OUI, go !